Paisiblement

Comment la guerre contribue-t-elle à l’affaiblissement et à la marginalisation des identités et des cultures des peuples qui y sont exposés ? Quels sont les mécanismes permettant d’échapper aux idéologies et aux préjugés qui renforcent la continuité de la violence ?

Dans cette création, quatre danseurs et un musicien en live articulent danses entre populaire et post- colonialisme, comme un terrain transformable et re-modelable.

Cette recherche s’articule autour des corps et des cultures de peuples vulnérables à la fragmentation, générée par la perte, l’injustice et l’autoritarisme, en raison des circonstances politiques et des crises qui lui sont imposées. Je souhaite mettre en valeur et questionner comment la danse apparaît dans la réalité de la menace, du danger et de l’exigence, où résident aussi l’espoir, le désir et la résilience. La danse peut-elle encore s’élever et affronter les systèmes d’armes dans une réalité pleine de violence et de meurtres ? Et la danse et la manifestation des corps pourraient-elles devenir une force au nom de la paix et de l’humanité qui combat la barbarie et les systèmes autoritaires ?

Comment la danse peut-elle devenir un acte, un rituel et un soulèvement pour affronter ce qui menace l’individu et la humanité? Comment peut-elle être une forme de protestation pacifique, un acte révolutionnaire dans l’espace de la démocratie et de la volonté des humains ?