un solo de et par Mithkal Alzghair
création lumière : Philippe Gladieux
création sonore et musicale : Mohannad Nasser
regards extérieurs : Gilles Amalvi, Min Kyoung Lee, Virgile Riquet
production et administration : Raphaël Dussauchoy
Coproduction : La Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne, Ballet National de Marseille, Kampnagel, Les Subsistances. Ce spectacle a été développé à travers le programme “Exile Today – Production Residencies for Artists“, une initiative de Kampnagel et Körber-Stiftung
Soutiens : DRAC Ile-de-France (aide au projet), Théâtre de la Ville – Paris, CNDC Angers Pays de la Loire, Baryschnikov art center- New York
Clameurs est un spectacle dans lequel l’homme est présenté comme un figure du monde fragmenté… C’est une recherche figurative, sculpturale et cinétique du corps…
Une image, un moment, une réalité ou une métaphore, faisant du mouvement une nécessité et un motif pour restaurer le paysage des débris, de la fragmentation et des fissures…Clameurs est un deuil, une image du monde dans lequel l’humain se trouve.
Est-ce une hypothèse ou est-ce la réalité ? Ou est-ce les deux à la fois qui font ce paysage d’une civilisation dont le verre se brise, les symboles tombent, les frontières s’effacent et où l’épave tombe sur des épaules solides, des corps portant ses morts et pansant ses blessures vers un nouveau temps et une nouvelle naissance…
La catastrophe s’est-elle produite alors que maintenant nous cherchons le salut ? Ou la catastrophe est-elle la limite que nous craignons d’atteindre et qu’en raison de cela, nous ne puissions l’imaginer ? Quelle est la catastrophe ? Quand est-ce qu’on parle de catastrophe ? Et pour qui est-ce une catastrophe ? La catastrophe est-elle définie par une classe, un parti, un domaine, ou encore par une identification spécifique ? Qu’est-ce qui fait « catastrophe » au niveau individuel, sociétal ou humanitaire ?
Clameurs est un solo, une présentation de l’humain. Je suis ce solo, ce solo, c’est moi, c’est un soi, un soi qui fait partie d’un tout et qui a été construit par ses parcours dans un monde où la réalité, la fragmentation et l’absurdité sont imposées et où le corps humain est le journal d’une vie pleine de questions.